[FM 2006] Treviso (Italia)

Alors c'est simple, je suis à Bruxelles, je doit rejoindre Treviso. C'est où, Treviso d'abord? Je sors de mon 3 pièces, descent les escaliers et passe le sass d'entrée pour arriver au libraire du coin, où plutôt, de l'autre côté de la rue. Je cherche le dernier guide Michelin "Belgique France Suisse Italie" et repart de plus belle. Je commence à explorer mes cartes et traverse la route avec distraction. Un chauffard manque de peu de me renverser. Je rentre chez moi, et je regarde. Verona... Padova... Vicenza... Ah, voilà. Treviso. Bon, c'est au nord, toujours bon à savoir.

Je fais mes recherches sur internet, organise mon futur voyage. Bruxelles-Genève en train, puis Genève-Milan. Après, je me débrouille comme je peux pour parcourir les derniers killomètres qui me séparent de mon but.

3 jours plus tard, m'y voilà, éblouis devant cette merveille de ville. Voyez plutôt.



Je ne m'attarde pas à ses belles vues et essaie de trouver l'office du tourisme du coin. J'arrive sur une place et par chance j'en trouve une. Ciao, Stadio Omobono Tenni?



2 heures plus tard, j'y suis. Je regarde ma montre, il est 14h30. J'ai rendez-vous à 15h00. Dans 1/2 heure, je serai l'entraîneur de Trévise.

16h30, le contrat est signé. Monsieur Ettore Setten, président du club, est arrivé avec 20 minutes de retard, mais qu'importe. 1 an, 400.000€ dans la poche, je n'en crois pas mes yeux. C'est énorme!, ai-je dit à la secrétaire en sortant. Attendez quand vous serez au Milan! Vous gagnerez 10 fois plus... Me dit-elle en riant. Non, désolé, mon objectif à moi, c'est la Juve. Bien charmante, j'aurais aimé faire plus ample connaissance, mais la conférence de presse m'attendait.



Monsieur Anto, avant de commencer, pouvez-vous nous éclairer sur votre passé professionnel?
Bien, j'ai toujours été bercé dans le football. Les matchs à la télé car le père est fan, l'inscription dans un club, équipes d'ages, équipe première, puis on vous propose d'entraîner, vous gagnez, êtes contacté par des plus gros clubs, ensuite vous vous trouvez en D3 aux Francs-Borains et...

...Les Francs-Borains?
Oui, je viens de Belgique.

Comment avez-vous pu attérir à Trévise?!
Bien, je suis d'origine italienne et je connais pas mal de monde du côté de Turin. Et il se trouve que des amis sont des amis de monsieur Setten... Après tout s'est enchaîné. L'Italie était un vrai rêve pour moi.

Votre ambition future?
Je suis à Trévise depuis 1 heure que vous me parlez déjà de mon futur! Je veux accomplir des choses ici, et ne veux pas partir de si tôt! Mais disons que mon rêve ultime, c'est la Juve... Mais c'est mon coeur qui parle!

Pourquoi n'avoir donc pas viser plus haut?
Vous savez, il est parfois beaucoup plus intéressant d'entraîner une équipe comme Trévise plutôt qu'une machine à gagner comme la Juve.

Explications?
Bien, disons que pour l'instant, mon plaisir est de prendre en main une équipe et de progresser d'année en année, d'améliorer les résultats, les finances... De connaître la difficulté pour mieux rebondir. Trévise est une équipe qui peut me procurer tout ça. J'ai besoin d'apprendre, et j'apprendrai bien plus avec Trévise qu'avec la Juve.

...Et puis, la Juve ne m'a pas contacté, que je sache!

Après la conférence, le président me conduit à ma voiture, pareille à chaque membre du club, et me conduit à mon appartement, appreté soigneusement par la société. Quel pied! On m'apprend également que les joueurs ne reviennent de vacances que le 8 juillet, soit dans 10 jours. Ce qui me laisse le temps d'étudier l'éffectif mis en place. D'ailleurs je reçoit un dossier assez détaillé le concernant.
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Il est 10h30 quand je me réveille. Après un bon petit-déjeuner je me met au travail. Finalement, je ne prendrai pas beaucoup de temps à décripter les forces et faiblesses de mon équipe puisque je peux dire sans me vanter que je suis un fin connaisseur du football italien. L'éffectif n'est pas faible mais les équipes qui se présenteront à nous sont très coriaces. Empoli et Ascoli, les 2 autres promus, ont, pour moi, un potentiel bien meilleur que celui de mon équipe.

Vers 18h00, je téléphone au président pour dresser un premier bilan de la situation. Je lui communique me projets pour la pré-saison, les matchs amicaux, la préparation, la Coppa Italia et les transferts. Il partage mes avis et me dit que nous parlerons de tout ça dans les jours à venir, avant la reprise des entraînements. Demain, je suis convié a me rendre au Stade à 9h30 pour rencontrer le reste du staff.
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La présentation se fait dans une ambiance très détendue. Je me rend compte que le club, malgré son nouveau statut et les exigeances qu'il en découle, reste une société très familiale, ce qui me convient parfaitement. 2 heures plus tard nous dinons dans un resto chic de la ville et après cela je me réunit avec l'entraîneur adjoint. Je constate qu'on à le même point de vue au niveau de l'équipe, la même façon de travailler. Plus le temps passe, plus je me dit que ça va le faire. On parle transferts et nous concluons qu'il nous faut 2 milieux défensifs, 1 arrière gauche et 1 attaquant. Titulaires pour les 3 premiers. Avec 800.000€ disponibles, y a du pain sur la planche...

J'en ai marre, papa... l'Angleterre est triste et je ne joue pas. Je veux rentrer. Pasquale Rossi, le père du jeune prodige italien Giuseppe Rossi, formé à Parme puis exilé à Manchester depuis 1 an et demi, a appelé au bureau du club. Il nous a conseillé son fils. Et Manchester, dans tout ça? Le jeune joueur a émi son souhait de partir et son club ne le retiendra pas. Dès lors, nous accélerons les choses et 1 semaine plus tard, Rossi arrive à Trévise pour signer son contrat. Un tel talent, ça ne se refuse pas. Coût: 300.000€.



Le latéral italien Alessandro Parisi signe également ce jour-là (09 juillet 05). Ce joueur avait un pré-accord avec le Genoa, pré-accord qui a sauté avec la retrogradation de l'équipe promue. Mis sur la liste des transferts par Messina, c'est avec joie que nous le transferons pour 500.000€. Nous tenons là l'un des tout meilleurs latéraux italiens.



Demetrio Albertini et Angelos Basinas sont les deux milieux défensifs recherchés par Joe Anto, entraîneur de Trévise. Les 2 joueurs étaient sans contrat et n'ont donc rien couté au club.

A suivre: présentation équipe + début saison.

j'ai lu et j'attend impatiamment la suite

moi ossi j'attends la suite j'ai lu et ca m'a l'air très interessant cette story